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bettyalexyesworld
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30 mars 2009

La Paz

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Nous sommes maintenant dans la capitale de la Bolivie parmi 2 350 000 habitants et entre 3200 et 4000m d’altitude. C’est assez surprenant, quand on arrive, de voir ces millions d’habitations tapisser le flan des montagnes. Après être passés par Rio, nous avons l’impression de rentrer dans une seule et immense favela. Nous logeons, comme la plupart du temps dans le centre. Et, proportionnellement aux autres villes boliviennes que nous avons traversées, celui-ci est encore plus animé. La circulation est à son comble. Le bruit et la pollution bien pires. Les touristes sont encore plus nombreux. Le commerce est partout. Sur les petites boutiques en arrière plan viennent s’ajouter les étals de vendeurs en tous genres le long des trottoirs jusque sur la route. Ils se lèvent à l’aurore, trimbalent leur énorme balluchon afin de trouver la place propice. Comme elles sont intéressantes toutes ces femmes avec leur costume traditionnel : une paire de grosses chaussettes en laine à motif, une jupe de velours uni posée sur d’autres couches et jupon, un vieux chandail recouvert d’un châle bariolé ou d’une petite couverture chaude au niveau des épaules, un chapeau donnant l’allure distinguée sur leur longues nattent noires et un trésor camouflé dans un magnifique tissu qui est parfois leur petit dernier, qu’elles transportent sur le dos. Elles sont vraiment riches de caractère et de couleur ! Néanmoins, ces dames qui embellissent la rue nous apparaissent encore plus pauvres que les autres. Quoiqu’il en soit, ces costumes se perdent au profit des jeunes qui se mettent à la mode bolivienne afin, peut-être, d’échapper au côté trad pour trouver d’autres richesses? Cette perte culturelle ne serait pas étonnante quand on sait, par exemple, que des tapisseries incroyables qu’une femme mettra 6 mois à faire de ses mains du matin au soir se vendent à partir de 300 euros. Le plus malheureux est que ce prix infiniment sous-estimé est souvent bien trop cher pour un simple touriste. Et nous, nous déambulons dans les rues sans trouver d’autre intérêt à la ville que ce patrimoine qui est vendu à pris dérisoire et que nous tentons encore de marchander. Par ailleurs, lors de nos promenades, nous ne comptons plus les mendiants que l’on croise. Que ce pays est pauvre! Que de différences dans le monde! Mais pourtant, ici, la vie respire plus qu’ailleurs, et cela est une valeur inestimable.

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