Un trek de remise en forme ?

Le jour du départ, ma crève se poursuit mais je m’y suis résiliée. Le pire dans l’histoire, c’est ce pauvre Alex qui lui a choppé de la fièvre. 38,5°, il est tout chaud bouillant ! Aussi, celui-ci veut-il profiter de ce trek pour arrêter de fumer. Oh la la ! Je crois que cela va être difficile.

Avec Cybille et dario, nous partons de bonheur armés pour le trek : bâton de marche et gourde sur soi. Le reste se situe dans notre sac, au dos de Prakas, notre porteur. Nous avons honte de cette situation qui est pourtant normale. Toutes les 5 minutes, nous lui demandons : « are you OK? » et il nous fait signe positivement de la tête. L’autre porteur est Sunil. Ces 2 jeunes garçons marchent toujours derrière nous. Nous suivons les traces de Angdami, notre guide qui a 32 ans. Devinez qui est l’aîné de tous?

Avec les pauses, nous marchons 4 heures le premier jour. Il s’agit essentiellement de montée et de plat. Arrivés au lodge où nous crêcherons pour la nuit, Alex, brûlant, s’abbat sur son lit. Au soir, nous mangeons tranquillement puis nous initions Sunil au UNO.

Le 2^ème jour est nettement plus difficile, nous commençons de bonheur par une montée très raide, ce serait le moment le plus difficile du trek puis finalement, nous marchons vers le haut pendant 7 heures, break compris. C’est physique! Nous commençons à ne plus savoir voir les escaliers en peinture, surtout quand les marches font parfois 60 cms de haut. Alex n’est pas au top de sa forme mais sa fièvre est tombée. Comme de coutume, nous faisons notre partie de UNO et nous nous chauffons autour du poêle avant de tomber épuisés dans les bras de morphée.

Le lendemain, nous commençons l’effort dans l’obscurité pour arriver au point culminant de notre trek avant le lever du soleil. Nous sommes vraiment chanceux car nous distinguons aucune masse nuageuse. C’est gagné, nous arrivons aux «3210 m d’altitude, en transe dans nos blousons mais tellement heureux d’être parvenus à ce paradis visuel. Les chaînes de montagnes forment des dégradés en tous genres : du blanc au vert, de la pointe à l’arrondi, de l’énorme au plus petit. La vue est magnifique mais impossible à décrire avec des mots. Nous prenons plein de photos et surtout et stockons le tout dans un coin de notre tête avant de commencer à redescendre.

La descente n’est pas trop pénible en ses débuts car nous trouvons encore pas mal de petites montées en route, histoire de dérouiller nos muscles. Mais peu à peu, nous ne faisons que nous diriger vers le bas et commençons à le ressentir. Franchement, même si les efforts se distinguent plus lorsque l’on grimpe, les douleurs, elles, sont plus présentent en sens contraire. Nous nous arrêtons dans l’après midi, une fois encore dans un de ces petits lodges très familiers offrant un panorama impressionant sur les Annapurnas. Puis, c`est la partie de cartes en soirée pour combler notre journée.

Aîe, je suis toute courbaturée, mais cela passe assez vite avec l’échauffement. Aujourd’hui, nous continuons notre chemin au travers cette nature généreuse et changeante. Une fois, nous traversons les rizières, une autre, nous empruntons de chemins ombragés au travers la forêt, Nous longeons quelquefois le cours d’un torrent et le chevauchons par des ponts. Enfin, nous marchons dans des parties plus rocheuses et gagnons comme cela des petits villages juchés sur les flancs de montagnes. Les longues heures de marches sont tout sauf ennuyeuses. En plus, nous formons une bonne équipe, tous ensemble. Nous rigolons souvent même si la barrière de la langue se fait ressentir quelquefois. Maintenant, tout le monde s’est mis au UNO et nous gageons le perdant. Par exemple, nous avons mis en jeu notre Georges en plastique qui fait le tour du monde avec nous. Demain, c’est Angdami qui l’aura sur son dos.

Pour le dernier jour, c’est donc Georges qui ouvre la route. Ses parents seraient fier de lui. Nous retrouvons Pokara en fin de journée avec un petit pincement au cœur mais éprouvant une satisfaction générale. Cybille et Dario nous font une surprise en ramenant de la bière, des chips, snickers et Bounty et …cigarettes dans notre chambre. Alex saute de joie. Il était grand temps pour lui de se mettre de l’air moins frais dans les poumons. Le tabac, c’est tabou mais nous en viendrons à bout un autre coup !

Nous finissons notre séjour au Népal dans ce petit coin très sympa de Pokara. Nous sommes revivifiés pour un bref retour en Inde et « Sawatdi » la Thaïlande!!!

Comments

[caro et lulu]

Salut vous deux!!

Vous me paraissez en pleine forme sur ces photos!!Ca fait vraiement plaisir de vous voir comme ca!! Le temps doit passer très vite pour vous!! On vous souhaite comme meme bon courage car ca ne doit pas etre évident tous les jours!!

Bisous bisous
Caro et lulu

[peul]

pas simple se petit hochement de tete!!!!!! mais il peut etre tres utile dans certaine situation avec un peu entrainement tu deviendra membre de notre famille!! oh fai pas mal du tout la photo avec l anapurna on retrouve ( un ptit air de jean claude dus pour alex et josiane pour betty) on rigole bien sur!!! et si il est arrivé quelque chose de grave a becassine vs pouvez ns le dire car on ne la pas encore appercue sur aucune photo a t elle disparue??????????

[Melibu]

Quelle fierté pour moi de voir Georges vous ouvrir ainsi la route!!
il n'a pas beaucoup bronzé mais je vois que vous lui appliquez bien la crème solaire
gros bisous a vous 2 et bonne continuation

[mathieu solex]

Je crois que vous êtes en train de rentrer dans la légende du Team Labière !

à la prochaine,

mat
ridding to be wild

[jean mich-myriam]

salut à vous deux de la rue dufour
nous avons du plaisir à lire vos petits récits, à regarder vos photos et surtout à vous imaginer avec ses + et ses -
Profitez au maximum de vos journées.

bisous

famille weillaert